Déclin

Loudéac, le 9 juillet 2021
Cher partenaire,
Le contexte porcin présente, depuis quelques semaines, des signes inquiétants et la baisse du prix du porc en ce 
début d’été nous préoccupe au plus haut point. En effet, le prix des céréales atteint des sommets et les 
conséquences se font déjà sentir sur les trésoreries des producteurs.
Ainsi, nous avons souhaité vous informer, en toute objectivité, des principaux critères économiques impactants 
pour les éleveurs. Nous savons que pour vous aussi la conjoncture n’est pas facile et qu’il vous faut redoubler de 
vigilance pour bien appréhender ce qui se passe sur les marchés asiatiques.
Les enjeux pour la production porcine sont très forts actuellement et la tentation à la division dans la filière 
porcine n’a jamais été aussi perceptible.
Néanmoins, plutôt que de rejeter la faute sur les uns ou les autres, nous sommes persuadés que nous devrons 
trouver des solutions communes pour exister ensemble demain.
Le renouvellement des chefs d’exploitations est un enjeu stratégique pour toute la filière. En effet, 60 % des 
éleveurs de porcs ont plus de 50 ans et seulement 5 % ont moins de 35 ans. Malgré cela, nombreux sont les 
jeunes intéressés par la production porcine. Il nous faudra collectivement les conforter dans leur choix et trouver 
des solutions communes pour assurer la rentabilité nécessaire de leurs exploitations.
Nos équipes se tiennent à votre disposition pour échanger sur ces sujets qui nous préoccupent tous.
Veuillez agréer, cher partenaire, nos sincères salutations.
Philippe LECORNUE André BLOC’H
Président Directeur
MAJ 06.2021

le marche du porc est en dent de scie,on le sait tous
vous oubliez de dire que vous venez de passer 2 bonnes annees avec un prix du porc assez eleve et des cereales a pas cher

je livre tout mon ble a un cochonnier,pour lui le metier se resume a placer la trese les bonnes annees qui servira a combler le deficit les mauvaises annees
et bien sur se fabriquer l'aliment lui meme,c'est d'apres lui la marge de l'atelier

on a les laitiers qui ont eu droit à la contractualisation , la viande , si c'est pas fait , c'est pas loin  , les cochons ça suivra certainement .
 vous aurez droit à la securité au prix de votre liberté mais c'est pas grave , il y aura toujours les bien pensants qui se  gaveront toujours sur votre dos .

L’Indice FAO des prix de la viande s’est établi en moyenne à 109,6 points en juin, en hausse de 2,2 points (2,1 pour cent) par rapport à sa valeur révisée de mai. Il s’agit de sa neuvième hausse mensuelle consécutive, qui porte l’Indice à une valeur supérieure de 15,6 pour cent à celle enregistrée l’année dernière au même mois, mais qui reste inférieure de 8,0 pour cent à son plus haut niveau atteint en août 2014.

En juin, les cours de tous les types de viande représentés dans l’Indice ont progressé, essentiellement sous l’effet de la solidité de la demande mondiale à l’importation, qui est due au fait que la hausse des importations dans certains pays d’Asie de l’Est a compensé le ralentissement des achats de viande en Chine, en particulier de viande porcine. En outre, les prix de tous les produits carnés ont été soutenus par un resserrement des disponibilités exportables dû à de multiples facteurs, notamment la faiblesse des stocks de viande de volaille aux États-Unis d’Amérique, l’offre limitée d’animaux prêts pour l’abattage au Brésil et en Océanie et une certaine reprise des ventes dans les services de restauration des principaux pays exportateurs.

8 juillet 2021/ FAO. 
http://www.fao.org/

La série est magnifique en soi. Splendide, puissante, débordante. A ce jour, ces croissances n'ont été ni pénalisées ni sanctionnées (ce qui est même étrange). Notez qu'elle reflète une augmentation de 44% entre 2013 et aujourd'hui. 44% en 8 ans ! Quelque 18.000.000 têtes de plus par an. L'absence de la Chine a nettement mis en évidence le niveau d'exposition et la fragilité de l'ensemble de la filière.

Nous pensons que cet automne restera dans les mémoires comme celui d'un véritable changement de cycle : le temps des joies, des bonheurs et des profits substantiels (vaches grasses en deux mots) est terminé (évidemment, pour l'instant et jusqu'à nouvel ordre) et il s'agira désormais de minimiser les dégâts, en faisant appel à l'efficacité et à l'excellence dont la filière porcine espagnole dans son ensemble a si souvent fait preuve.

L'Europe a un excédent de porcs ; la forte baisse des importations chinoises a révélé le besoin désespéré de l'UE d'exporter. Mais il n'y a pas de plan B de débouchés pour les énormes quantités de porc que le géant asiatique nous achetait. Il n'y a pas non plus l'ombre d'un plan C. La seule solution sera de réduire l’effectif européen dans son ensemble. Nous supposons qu'il y aura une deuxième vague d'abattage des truies. Dans tous les pays.

L'Espagne a vendu 165.000 tonnes de viande de porc (et d'abats) à la Chine en janvier, la même quantité en février et la même en mars de cette année (en trois mois = 495.000 tonnes, plus que le total vendu à la France la meilleure année lorsque la France était notre première destination : 460.000 tonnes). Avec la disparition (ou la quasi-disparition) de la Chine en tant que destination, il est impératif de repenser de nombreuses choses. Pour l'instant, la chaleur estivale a été le grand allié de la production, retardant la croissance du bétail, limitant l'offre, masquant et déguisant la situation réelle.

Le mois de septembre montrera dans toute sa dureté la précarité du moment présent : les porcs arriveront en masse à l'abattoir et il reste à savoir si les abattoirs accepteront de transformer les porcs dont ils ne pourront vendre la viande. Créer ou augmenter les stocks en sachant que le marché va baisser ? Non, merci. Abattre des porcs et les découper pour y perdre ? Non, merci. Nous pensons que nous assisterons inévitablement à des chutes très importantes en chaîne. Commentons ici que la demande extraordinaire générée par le nouveau grand abattoir de Binéfar a déjà été plus que compensée par la croissance du cheptel : en effet, entre 2019 et aujourd'hui, les abattages hebdomadaires ont augmenté de plus de 120.000 porcs, soit considérablement plus que l'activité réelle dudit abattoir.

Pour la première fois dans l'histoire, l'Espagne pourrait être confrontée à un problème de manque d'espace (chambres de congélation) où emmagasiner les énormes stocks qui ne manqueront pas d'être créés. Il ne s'agit pas d'une boutade ; au contraire, il nous semble qu'il s'agit d'un problème potentiellement très réel. Nous n'avons jamais rien connu de tel que le tsunami à venir de porcs et de viande. Comme nous l'avons déjà souligné, cet automne restera longtemps dans les mémoires comme apocalyptique et comme le début d'une crise majeure. Un véritable jalon ou une pierre milliaire dans le parcours de l'élevage porcin espagnol et européen.

Nous avons eu la chance de vivre des années extraordinaires ; de grands bénéfices dans le secteur de la production (c'est la seule façon d'expliquer la croissance décrite ci-dessus) et un développement expansif de l'industrie de la transformation (principalement les abattoirs et les salles de transformation). Le passé est le passé, il est donc derrière nous et nous devons maintenant nous adapter ; les crises se terminent généralement par la disparition de certains acteurs et le renforcement d'autres (soit vous ne sortez pas du tout de la crise, soit on en sort plus fort). S'adapter ou mourir pourrait être une devise.

et pourquoi la chine est absente, ::::: qu'alors , selon mon entourage, ils sont dans une recherche constante de marchandise,  sde bonne qualité, ??? et ils disent que la qualité c'est seulement en France, mais ils ne veulent pas payer plus pour cette qualité,
1 parce que les abattoirs ou transformateurs français ne veulent plus vendre aux chinois qui sont de mauvais payeurs quand ce n'est pas de l'escroquerie,
2 les achats à prix cassé ont repris aux US et autres Amériques du sud, pour l'argentine c'est du troc,::: du cochon et du bœuf contre des machines et équipements technologiques, la route de la soie a fait un large détour,

Olmer a écrit:La série est magnifique en soi. Splendide, puissante, débordante. A ce jour, ces croissances n'ont été ni pénalisées ni sanctionnées (ce qui est même étrange). Notez qu'elle reflète une augmentation de 44% entre 2013 et aujourd'hui. 44% en 8 ans ! Quelque 18.000.000 têtes de plus par an. L'absence de la Chine a nettement mis en évidence le niveau d'exposition et la fragilité de l'ensemble de la filière.

 
encore vu des camions espagnol cet été, qui attendaient de charger des porcs gras .... 
un transporteur du coin, il descend des cochons en Espagne et remonte avec des taureaux gras ....


donc avant de réduire chez eux, il vont supprimer les achats extérieurs ...

Bon la baisse a commencé et ce n'est que le début.
L'Espagne est envahi de cochon et innonde l'Europe.
L'aliment n'est pas prêt de baisser.

L'hiver va être long et douloureux, je repasse en mode cassage de fournisseur et sa commence la semaine prochaine, si pas de d'effort de leur part sa dégage.

haddock a écrit:

Olmer a écrit:La série est magnifique en soi. Splendide, puissante, débordante. A ce jour, ces croissances n'ont été ni pénalisées ni sanctionnées (ce qui est même étrange). Notez qu'elle reflète une augmentation de 44% entre 2013 et aujourd'hui. 44% en 8 ans ! Quelque 18.000.000 têtes de plus par an. L'absence de la Chine a nettement mis en évidence le niveau d'exposition et la fragilité de l'ensemble de la filière.

 
encore vu des camions espagnol cet été, qui attendaient de charger des porcs gras .... 
un transporteur du coin, il descend des cochons en Espagne et remonte avec des taureaux gras ....


donc avant de réduire chez eux, il vont supprimer les achats extérieurs ...

L'Espagne à des capacités d'abattage énorme et récentes il faut que sa tourne.

Nous manqurons de truies tres rapidement !
« pensez en “mode projet”, constituez et déposez des dossiers, préparez-vous à construire des maternités », lance Michel Bloc’h, président de l’UGPVB, lors de l’assemblée générale de l’organisation ce vendredi 3 décembre 2021, à Saint-Quay-Portrieux, dans les Côtes-d’Armor.

Oui mais on va déjà réfléchir à comment passer la crise avant d'avoir des projets.
Ma banque appel les éleveurs de porc pour prendre des nouvelles du moral et des solutions à mettre en place tellement c'est catastrophique.

Le président BLOCH a t'il commencé  ?

sevi a écrit:Le président BLOCH a t'il commencé  ?

A faire quoi?

charlot50 a écrit:

sevi a écrit:Le président BLOCH a t'il commencé  ?

A faire quoi?

A construire des maternités

Et pendant ce temps l'association "Halte aux algues Vertes " demande la suppression de la moitié du cheptel  !

spontus a écrit:Et pendant ce temps l'association "Halte aux algues Vertes " demande la suppression de la moitié du cheptel  !

qu' ils demandent aussi la suppression de la moitié du cheptel touristique , les algues vertes sont présentes pendant toute la période où les touristes multiplient la population autochtone par 50 , pensez vous qu' ils aient des infrastructures d' assainissement en conséquence ???? alors vous avez la réponse au problème des algues vertes

sevi a écrit:

charlot50 a écrit:

sevi a écrit:Le président BLOCH a t'il commencé  ?

A faire quoi?

A construire des maternités

Je connais son frère mais lui je ne sait pas ce qu'il fait.
En tout cas tant que le prix des matériaux de construction ne baisse pas les projets ne vont pas être nombreux.

PatogaZ a écrit:

spontus a écrit:Et pendant ce temps l'association "Halte aux algues Vertes " demande la suppression de la moitié du cheptel  !

qu' ils demandent aussi la suppression de la moitié du cheptel touristique , les algues vertes sont présentes pendant toute la période où les touristes multiplient la population autochtone par 50 , pensez vous qu' ils aient des infrastructures d' assainissement en conséquence  ???? alors vous avez la réponse au problème des algues vertes

quel vilain complotiste tu fais!!! 
baver ainsi sur cette noble activité propre dans tous les sens du terme

Bonjour aux éleveurs de PORC.  Le Cadran est sous les 1.3.  <8.50 en FFF 
Pourquoi en magasin  les saucisses et Jambons et filet mignon ont pris à la louche 30 à 40%.   On est + proche des 14/18 euros que des 8/12euros avant. 
Que se passe t il ?   Le CADRAN est il faut ?    Vous êtes payé 1 euros de + que le cadran ?  
Ou les cochons sont très cher pour larguer les volailles qui sont pour rien ? 
A la louche, Le cochon est 2 fois le prix de la volaille.