la fin du capitalisme

et si on y était ?

je suis désolé mais c'est en Anglais comme tout document scientifique un peu sérieux.

https://bios.fi/bios-governance_of_economic_transition.pdf

pipo a écrit:et si on y était ?

je suis désolé mais c'est en Anglais comme tout document scientifique un peu sérieux.

https://bios.fi/bios-governance_of_economic_transition.pdf

le problème
c'est que l'on a pas trouvé mieux

peut-être ???
mais le capitalisme c'est quoi déjà ???
un document intéressant que je vais relire = Dictionnaire du capitalisme de 1970, éditions universitaires,
par Pierre Bleton, Jean Lecuir, Gilbert Mathieu, et d'autres dont François henri de Virieu,
bien qu'ancien, il me semble toujours d'actualité, on retrouve les mêmes familles toujours aux commandes,

Il va falloir un moment pour traduire tout celà, mais ça doit valoir le coup!!!

ma vision à moi est que le capitalisme évolue vers des outils collectifs dans lesquels s' est installéee une nomenklatura à très haut niveau de salaire
pour les autres ce sera smic roumain à 350 € par mois

PatogaZ a écrit:ma vision à moi est que le capitalisme évolue vers des outils collectifs dans lesquels s' est installée une nomenklatura à très haut niveau de salaire
pour les autres ce sera smic roumain à 350 € par mois

Bien résumé. Il y a plusieurs phénomènes qui s'entrechoquent à mon avis.
Un, les dirigeants des entreprises les plus grandes se foutent désormais de leurs actionnaires (penser à prévenir Mélenchon), c'est-à-dire leurs propriétaires: parachutes dorés, pas de dividendes distribués, etc. Courtisés, ils s'en mettent plein les poches avant de passer à une autre boîte. D'ailleurs les grosses boîtes rachètent leurs propres actions. Les petits actionnaires laissent faire car ils voient les actions monter, de toutes façons ils n'ont plus la parole et parfois ils se font entuber grave ( création de filiale dans le secteur qui fait du bénef, les actions du groupe s'écroulent).
Deux, les fonds (financiers, souverains, assurances, etc): souvent prédateurs, car ils doivent faire du bénef tous les ans; ils pressurent les entreprises dont ils sont actionnaires et les salariés, font la chasse à la mauvaise graisse puis revendent la boîte quand elle vaut plus cher.
Trois: Les Etats, qui ne parlent que de compétitivité, déroulent le tapis rouge aux géants, négligeant les petites entreprises. Beaucoup de PME aimeraient être imposées comme google.

En fait on est à des années-lumière du capitalisme de grand-père. C'est la finance qui domine.

PatogaZ a écrit:ma vision à moi est que le capitalisme évolue vers des outils collectifs dans lesquels s' est installéee une nomenklatura à très haut niveau de salaire
pour les autres ce sera smic roumain à 350 € par mois

Bien vu, actuellement on sort du réel capitalisme,
BV en a égalemnt fait un bon raccourci, on est sorti des familles,

le capitalisme actuel c'est de la finance gérée par des technocrates, on est loin des Doumenc qui faisaient la pluie et le beau temps des céréales sur le marché russe
je continue à relire mon bouquin, très intéressant et on retrouve des noms encore connus tels que Boussois à l'origine de BSN,

Le capitalisme, le vrai a disparu lorsqu'on son objectif a consister à faire du fric plutôt que des produits.
Lorsque la direction est passée des entrepreneurs à des financiers.C'est d'ailleurs ce qui va causer sa perte.