LSDH et ses contrats tripartites

Ces contrats permettent aux éleveurs livrant à cette laiterie de sécuriser leurs livraisons, de pouvoir produire du volume avec des prix + des primes qui nous placent parmi les mieux payé du pays.
26% du lait collecté est protégé et ce chiffre ne cesse de progresser.
Il y a un cahier des charges à respecter pour chaque distributeur signataire.
Nous couvrons douze départements ce qui permet de répondre aux exigences suivant les modes de production de chacun.
Un exemple; super U se lance dans un lait sans OGM, nous avons des producteurs qui ne travaillent qu'avec du colza, ils recevront une prime supplémentaire de 12 euros de mémoires et une tournée spécifique.

LSDH va les reprendre


http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/01/27/97002-20170127FILWWW00179-lactalis-rompt-le-contrat-de-producteurs-de-lait-apres-un-reportage-diffuse-sur-france-2.php

Quelqu'un sait d'ou ils sont ses gars là?

Juste pour savoir si nous allons mettre les pieds dans le département du tétard à hublot.

pour faire france ?

Fair France fonctionne bien mais là il est possible que ce soit pour "c'est qui le patron" qui démarre très fort!

https://lamarqueduconsommateur.com/

carlo s a écrit:pour faire france ?

L'initiative vient de "c'est qui le patron" qui travaille avec LSDH

lapin désenchanté a écrit:Quelqu'un sait d'ou ils sont ses gars là?

Juste pour savoir si nous allons mettre les pieds dans le département du tétard à hublot.  

l l eleveur principal du témoignage est du 49

LSDH collecte dèja dans le 49, cela ne fera pas de frais de collecte supplémentaire en ce qui le concerne.

Chez LSDH, comment sont payés les taux?

J'ai cru comprendre que au-dessus de 34, le TP n'était pas valorisé.

Oui exact pour le TP.
Perso je ne dépasse que rarement 34 donc aucune incidence.

La laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel garantit le prix du lait pour ses jeunes éleveurs pendant 5 ans
From www.lafranceagricole.fr - February 1, 7:15 PM
Donner aux jeunes éleveurs laitiers les armes nécessaires pour un bon démarrage, c’est la volonté de la laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH), dont le siège social est près d’Orléans (Loiret). L’industriel collecte 250 millions de litres de lait par an auprès de 430 exploitations, réparties sur 14 départements. Depuis 2015, cette entreprise familiale propose la « Start Box » à ses jeunes adhérents, une panoplie d’aides pour les soutenir les premières années.
Cedric Garnier's insight:
La mesure phare de cette Start Box est une garantie de prix de base du lait à 320 €/1 000 litres pour les cinq années qui suivent l’installation. En contrepartie, le jeune éleveur s’engage à livrer la laiterie pendant sept ans et à suivre une formation de deux jours. Les jeunes y analysent le marché laitier, visitent les usines de la laiterie, réfléchissent à leur stratégie d’entreprise et aux écueils à éviter en production laitière.

Pas de contrat en vue entre la Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel et des éleveurs
de Lactalis
Contrairement à ce que laissait sous-entendre une information relayée par les réseaux sociaux,
la LSDH n’est pas en négociation avec des éleveurs de Lactalis.
vendredi 3 février 2017
764 mots
SAINT-DENIS-DE-L'HOTEL
Emmanuel Vasseneix clôt la rumeur
Le patron de la Laiterie de Saint-
Denis-de-l'Hôtel (LSDH), Emmanuel
Vasseneix, coupe court aux annonces
relayées sur les réseaux sociaux, il y
a quelques jours. « Il n'y a aucun
contact engagé avec les éleveurs dont
le contrat avec Lactalis a été arrêté »,
martèle-t-il.
Courant janvier, des éleveurs du
Maine-et-Loire – qui avaient témoigné
dans un reportage traitant de
leur bras de fer engagé avec Lactalis
et diffusé sur France 2 en octobre –
ont reçu un courrier leur signifiant la
fin de leur collaboration avec le géant
français du lait.
Un « peut-être » sous certaines
conditions
Une vague d'indignation s'était ensuite
répandue sur les réseaux sociaux
ainsi qu'une information annonçant
une reprise des éleveurs par
la LSDH avait germé. « J'ai découvert
ça lundi matinæ La décision de Lactalis
a choqué des gens et il y a eu
un emballement médiatique. Je le répète,
il n'y a aucune action engagée
avec ces éleveurs. Je précise également
que ces derniers ont un préavis
de douze mois et sont donc en activité
jusqu'au 31 janvier 2018 », insistet-
il, sans commenter le fond de
l'affaire.
Toutefois, Emmanuel Vasseneix ne
ferme pas complètement la porte.
Sous certaines conditions. « Depuis
dix ans, nous avons bâti une stratégie
ciblant quatre secteurs de production
: le lait "santé" (riche en oméga 3),
le lait "origine" (avec un ancrage régional),
le lait équitable et le lait prenant
compte du bien-être animal. Si
nous devions nous trouver en pénurie
de matière première, alors nous
pourrions faire appel à de nouveaux
éleveurs. Mais à condition qu'ils correspondent
à ces critères », précise-til.
À ces arguments, Emmanuel Vasseneix
ajoute également la nécessité de
mener une réflexion sur « le sens économique
» d'un éventuel rapprochement.
« Même si ces éleveurs se situent
sur un périmètre de collecte
proche du nôtre, je dois assurer une
cohérence vis-à-vis de nos producteurs
(au nombre de 400 environ) qui
pourraient aussi augmenter leur volume
pour fourniræ »
La filière, « une poudrière »
Le dirigeant de la LSDH sait qu'il
marche sur des oeufs. Bien qu'en retrait
des feux de l'actualité, le sujet
est toujours aussi sensible. Emmanuel
Vasseneix qualifie même la filière
de « poudrière ». « Tout le
monde marche sur des charbons ardents.
Il y a une pénurie de lait bio,
de matières grasses, notamment sur
les pays à l'export. Quant au lait en
poudre et écrémé, le marché est en
forte tensionæ » Sans compter que
les cours du lait remontent, « mais
pas suffisament selon les éleveurs »
et que « la guerre des prix fait rage
avec la grande distribution qui ne fait
pas beaucoup de cadeauæ ».
Pour proposer une alternative, Nicolas
Chabanne (inventeur du label Les
Gueules Cassées) et la Laiterie de
Saint-Denis-de-l'Hôtel ont lancé, cet
automne, un lait équitable estampillé
« C'est qui le patron ? » ( lire par
ailleurs). Avec un prix de base incompressible
à 0,69 centimes le litre, à
son lancement le 2 novembre dernier,
la marque résume dans son slogan
l'essence de la démarche : « Ce
lait rémunère au juste prix son producteur
». Une marque qui pourrait
donc s'adjoindre, un jour, les services
de ces futurs ex-éleveurs de Lactalis.
Ils rejoindraient ainsi le contingent
des 50 producteurs de l'Ain sauvés de
la faillite grâce à une petite brique de
lait.
succès. Fin janvier, 5 millions de
briques de la marque du consommateur
« C'est qui le patron ? » avaient
été vendues depuis le lancement en
novembre. En décembre, certains
magasins Carrefour (jusque-là,
unique revendeur) auraient même
été en rupture de stockæ Face à
l'engouement, de nouvelles enseignes
(Cora, Intermarché, Au-
1
chanæ) s'apprêtent à distribuer le
produit. Un surcroît d'activité qui
n'effraie pas Emmanuel Vasseneix. «
La marque consommateur représente
10 millions de litres sur 300 millionsæ
Nous avons d'autant plus de
marge que nous avons 26 millions de
litres en réserve ! », détaille-t-il. De
nouveaux produits équitables devraient
faire leur apparition en rayon
: des jus de pomme (avant cet été),
des crèmes, des pizzas et du jambon.
■

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/02/16/97002-20170216FILWWW00329-les-eleveurs-evinces-par-lactalis-retrouvent-une-laiterie.php

C'est une bonne chose que les consommateurs aient demandé à Chabanne de reprendre les éleveurs exclus de lactalis et qu'Emmanuel Wasseneix soit finalement d'accord.
Ce qui me chagrine c'est carrefour première GMS à diffuser "le lait du consommateur" qui poursuive lidl au tribunal pour une histoire de pub.
LIDL sont les meilleurs actuellement dans les négo avec les producteurs LSDH.

« Il faut développer et garder notre savoir-faire. Sinon, on deviendra le futur tiers-monde »

Ugolin a écrit:« Il faut développer et garder notre savoir-faire. Sinon, on deviendra le futur tiers-monde »

je crois que c'est déja trop tard
le savoir faire on l'a vendu et la tiers mondisation est en cour
en Chine ils achètent des voitures ,en France on passe au vélo(sous prétexte d'écologie)
les chinois montent une usine de poudre de lait en BZH ,ils se rendent compte de se qu'il ne faut pas faire et refile le tout au francais