recit d'un vol planeur deterré du disque dur de yaya

Cet apres midi, en faisant le menage du disque dur, j'ai retrouvé un recit de vol que j'avais ecrit il y a quelques années.
Je l'ai relu et j'ai vecu à nouveau ce vol avec emotion, la petite crampe dans le ventre.

Comme ACE est un lieu de partage, et que j'aime partager, je partage!

Bonne lecture.


Aujourd’hui, dans cette fin d’été qui ne veux pas finir, les planeurs sortent lentement, avec le sentiment de savourer cet instant avant le long tunnel de l’hiver. le soleil est chaud, la météo avantageuse. Aussi nous espérons encore une fois, la dernière fois sûrement, parcourir la campagne et flirter avec les buses.
Je décolle en 5 eme position, juste derrière le nimbus 3 D. Le CRIS est fait, le câble me relie au treuil.
Solitude et recueillement, mise en communion avec ma bête dans le silence feutré du cockpit fermé.
Au loin, une brume jaune ressemblant a un feu de chaume diffus semble se développer. Bizarre..
-« Treuil tu peux tendre pour un LS1 »
concentration qui précède l’action
Coup d’œil au ciel pour situer ma première pompe;
Le nimbus 3 spirale un peu a gauche de la sortie treuil. Ok j’irais lui rendre visite. En plus, il spirale a gauche. Parfait. Parce que la première spirale est primordiale pour moi .Elle conditionne la suite de mon vol.
La première spirale, c’est le renouveau du dialogue avec mon planeur. On se réapprivoise, on se redécouvre, on fusionne a nouveau. Et je fusionne beaucoup plus vite avec ma monture si je spirale à gauche. Va comprendre Charles !

C’est parti. Décollage, rotation puis montée, 100 au badin (la vitesse c’est le manche, même en treuillée !)
Je surveille le Nimbus qui spirale toujours a ma gauche.
Largage du câble, 450 m, train rentré, vario électrique sur ON, je fonce vers la pompe balisée par mon collègue.
La Pompe est bien la. Petit vario mais on est en basse couche. Je m’applique au centrage. Surtout ne pas se laisser distancer par le nimbus ! question de fierté !
Sous moi arrive bientôt le DG 400. Bon , faut pas non plus que je me fasse gratter…..
La brume jaune progresse vers nous, lentement mais avec une belle expansion.
J’arrive au plafond. 1000 m. pas terrible. Le nimbus est parti depuis longtemps en direction de cette brume.
Je décide de faire l’inverse. Une branche vent dans le cul pour commencer en espérant que les conditions s’améliorent.
Kilomètre 15. Je reprend une pompe. Ne pas descendre trop bas. La basse couche ne m’inspire pas confiance.
Surprise ! la brume jaune a pris des dimensions importantes. Je ne distingue plus la ville, encore moins le terrain. C’est quoi ce truc ? jamais vu encore.
Je refait le plaf . c’est préférable de revenir vers la maison. La visi se dégrade à mesure que je pénètre dans cette ouate diaphane jaunasse. L’image du porte avion dans » retour vers l’enfer » me vient a l’esprit. ca serait drôle ! je sors du nuage pour croiser des spitfires ! L’idée m’amuse mais la visi beaucoup moins. Surtout que je vole maintenant vent dans le nez et que mon bouchon en plastique a un peu de mal à remonter le courant.
Je reprend une pompe pratiquement en vsv. J’aperçois le sol mais l’horizon n’existe plus. C’est pas le moment de revasser.
Plafond. Je progresse dans la brume en suivant le canal. Et la, grand ciel bleu !
Le mur jaune est derrière moi. Pas de » traction avant » sur les routes ni de fock wulf sur le terrain que je dépasse… Le retour vers l’enfer n’a pas eu lieu.
Je continue ma balade, nez au vent. L’atmosphere a changée, comme lavée par ce banc de brume. C’est calme, trop calme. Nous les vélivoles on n’aime pas quand c’est calme. On prefere le chaudron !
J’avance en surveillant l’alti qui déprime et la distance terrain donnée par le logger. Pas question de se mettre aux vaches !
Au loin je voit une bande de buses qui spiralent. Salut les Miss et merci pour la balise! on va faire un tour de manège ensemble.
Je crie de joie, je les apostrophe quand j’arrive pres d’elles. Une d’entre elles, grosse comme un coq, évite une collision de face au dernier moment dans une deformation totale de son corps et de ses ailes. Frissons de bonheur. Je hurle, j’encourage mon planeur. Allez ! faut monter avec elles ! On est de la meme race !La patrouille en spirale avec une bande de rapaces, c’est du partage . De l’emotion . Je les adore mes maitresses du vent.
Le plaf progresse un peu : 1200 m. On continue droit devant.
Vitry le François est passé. Je passe sur 123,5 pour écouter l’activité du terrain de vauclez. Mais à 1000 m de hauteur, on capte un bruit genre hall de gare. Ca cause de partout : Epernay, Verdun et d’autres que je n’identifie pas.
St Dizier est inactive. Tant mieux car je spirale maintenant juste dans la finale de la base. La piste qui va acceuillir les premiers Rafale est superbe et le lac du Der tout proche me fait de l’œil pour un petit survol maritime.
Sauf que je ne trouve plus grand chose. Mes compagnes sont parties et l’altimetre crie famine. Je suis en local du terrain de vitry .On pourra venir me rechercher en remorqueur le cas échéant. Je vais donc attendre dans le coin que les conditions s’améliorent. Il fait soleil, la marmite doit bien chauffer quelque part.

Je previent mes petits camarades de jeu que je suis tanké. Tant qu’il y a des pompes, même asthéniques, il y a de l’espoir. D’ailleurs celui ci renaît avec une belle ascendance sur la ville qui me permet de repartir le cœur léger.

Sur la fréquence, le DG 400 appelle sa maman. Il est tanké à 250 m sol au dessus de la Veuve. Nous assistons a son agonie de grand voilier en l’accompagnant de la voix. C’est fini pour lui. Les minimas sont dépassés. Il annonce son tour de piste, vent arrière, train sorti verrouillé vérifié et nous écoutons, attentif à la manœuvre. Finale, un planeur dans le coin confirme a tous l’atterrissage sans problème du DG 400. A tout a l’heure Nono ! Le dépannage est déjà prévenu et le champagne est au frais. Ouf, on va boire un coup ce soir !

J’avance dans un ciel bleu. J’aime ce moment du vol ou, quittant la pompe, je pars droit devant explorer l’air. Ma monture, bête de somme, devient coursier de l’azur. 120 à la pendule, faut pas gâcher, c’est jour de disette.
Virage Epernay car je n’ai pas rencontré grand chose sur le chemin. Je repasse vent dans le nez avec une petite appréhension qui clignote dans l’estomac. ou sont les pompes ? Ou sont les busards ? Faut pas faire les timides les filles, c’est le moment d’entrer en scène !
le LS8 me double, même cap ,celui de l’écurie (sans jeu de mots, le terrain s’appelle Ecury !) nettement plus bas . Il monte en ligne droite… en fait, il descend moins vite que moi. Démonstration sans pitié de la différence de finesse. Mon plan d’arrivée se dégrade de manière très inquiétante. L’horizon monte vite, trop vite a mon gout. Mon bouchon en plastique n’aime décidément pas le vent de face. Il faut que je refasse un peu d’essence si je ne veux pas finir bêtement avec les vaches a quelques km du terrain.
L’usine a patates Mc Cain… ca turbule un peu, ca degueule, bon signe. Ne pas se précipiter. Faire comme si on en avait pas besoin… Vario positif, attends, attends, l’aile gauche se soulève…maintenant ! coup d’œil, personne, à fond a gauche ! je la sens serrée, farouche. Faut montrer qui est le chef, surtout en basse couche. Vario electrique en transe, je la sens bien. Wahou ! !Une belle pompe puissante et reguliere, centrée sur un rail au premier tour. Le soufle du bonheur. Pas de buse dans le carroussel. Tant pis pour elles !
Au dessus de moi, le nimbus 3 et le LS8 spiralent de concert. C’est toujours étonnant de retrouver des planeurs dans les vols de solitude.
Plafond 1500 m. Merci m’dame ! Et si j’allais taquiner le DG 4OO vaché ? C’est parti ! Je sais qu’il est posé 400m à l’ouest de la Veuve. Coucou me voilà ! Nono est assis contre le fuselage, dans un beau champ de terre. Un naufragé du desert ! Terre des hommes ! Pas de tribus hostiles dans les parages. Apres quelques spirales en dysimetrie pour faire grogner les filets d’air (c’est le klaxon du planeur…) je quitte la zone avec un sourire amusé.
Ca pompe un peu en ligne droite, je tire des bords sur le chemin du retour pour profiter de la restitution. J’arrive au terrain avec 300 m de rabe. Alors, suprême plaisir, je dévore cette abondance devenue inutile en réveillant le machmetre pour une remontée divine, façon de dire merci à mon coursier pour ces moments fusionnels passés.
Vent arrière, train sorti, base, finale ou l’on se dit au revoir et a tres bientôt.
Voilà. Le LS1 est lavé, en pyjama dans son hangar avec ses copains. Je suis sur qu’ils se racontent leurs voyages
.
.C’était un petit circuit de septembre (146 Km), sans prétention, juste un moment de bonheur vélivole que je voulais vous faire partager.

Bravo pour la prose,
mais si tu pouvais m'en faire une traduction plus
en rapport avec mon inculture dans le domaine du vol à voile et à vapeur moteur , je finirai moins c.n

pinocio a écrit:Bravo pour la prose,
mais si tu pouvais m'en faire une traduction plus
en rapport avec mon inculture dans le domaine du vol à voile et à vapeur moteur , je finirai moins c.n

merci pinoc
Ca ma fait vraiment plaisir de redecouvrir ce recit fait en septembre 2008 peut etre.
Pour la traduction, ben c'est deja en français! non?

sa a duré combien de temps tous sa
sa va vite un planeur
en tous cas super sa donne envie d'en faire

yaya a écrit:

pinocio a écrit:Bravo pour la prose,
mais si tu pouvais m'en faire une traduction plus
en rapport avec mon inculture dans le domaine du vol à voile et à vapeur moteur , je finirai moins c.n

merci pinoc
Ca ma fait vraiment plaisir de redecouvrir ce recit fait en septembre 2008 peut etre.

Pour la traduction, ben c'est deja en français! non?

Euh oui, mais du français qui n'est pas celui des gonfleurs d'hélices

J'ai pas tout bien compris non plus mais presque ! c'est beau !

On devine le plaisir que tu y prends Yaya, et du coup, il est communicatif !!! Merci !

ca ne se lit pas ,ca se savoure
est t'il vrai qu'un champ de blé qui murit en plein soleil ,redonne de l'altitude a un planeur ?
idem quand il ya un brulis !!

Merci pour le récit, je ne savais pas que les planeurs se posaient vent arrière.

c'est beau , merci yaya

hermine 22 a écrit:ca ne se lit pas ,ca se savoure
est t'il vrai qu'un champ de blé qui murit en plein soleil ,redonne de l'altitude a un planeur ?
idem quand il ya un brulis !!

sans vouloir répondre a la place de yaya, oui : c'est le système des pompes , autrement dit l'air chaud monte , l'air froid descend (degueulante ) une étendue rocheuse va etre plus chaude qu'une étendue d'eau par ex , l'air chaud donne plus de portance a un truc qui vole (un truc comme un planeur par ex ....)
a merde j'ai répondu a la place de yaya

palmito a écrit:

hermine 22 a écrit:ca ne se lit pas ,ca se savoure
est t'il vrai qu'un champ de blé qui murit en plein soleil ,redonne de l'altitude a un planeur ?
idem quand il ya un brulis !!

sans vouloir répondre a la place de yaya, oui : c'est le système des pompes , autrement dit l'air chaud monte , l'air froid descend (degueulante ) une étendue rocheuse va etre plus chaude qu'une étendue d'eau par ex , l'air chaud donne plus de portance a un truc qui vole (un truc comme un planeur par ex ....)
a merde j'ai répondu a la place de yaya

ben vas zy palmito repond a ma place!

Un feu de chaumes, c'est une benediction pour nous. Ca pousse violent!
vive les feux de chaume!
Les moisbat font souvent declencher egalement

merci a tous !

se faire pomper c'est que du bonheur !
dixit yaya .




chouette récit .

t'as un lien de parenté avec Saint-Ex ?
c'est bien raconté, tantôt avec poésie, tantôt avec frénésie ... au gré des pompes probablement ....

mccain a écrit:sa a duré combien de temps tous sa
sa va vite un planeur
en tous cas super sa donne envie d'en faire

Le circuit a été fait en 2h20 d'apres mon carnet de vol.
Un planeur moderne peut voler jusque 220 km /h mais la vitesse moyenne sur un circuit se situe entre 70 et 100 km / h environ.
Tres dependant des conditions, de la machine , du pilote et de ce qu'il a fait la veille!

Bounty a écrit:Merci pour le récit, je ne savais pas que les planeurs se posaient vent arrière.

Aïe !
non non!
Un planeur, comme toute chose qui a la pretention de voler, decolle vent de face.
Puisque l'aeronef ne decolle qu'a partir du moment ou la vitesse d'air dans les ailes est suffisante, decoller vent de face revient à additionner la vitesse du vent et la vitesse propre de l'aeronef

Exemple: vitesse de decollage 100 km / h
vitesse du vent : 20 km / h

- vitesse que doit acquerir l'avion pour decoller face au vent: 100 - 20 = 80 km/h
- vitesse de l'avion pour decoller vent dans le cul: 100 + 20 = 120 km/h

40 km/h de difference ça compte!

Si le vent est inferieur à 5 noeuds, on decolle dans le sens qu'on veux

Les avions de ligne ont de la puissance et peuvent se permettre de decoller avec du vent dans le cul mais en general ils decollent vent de face aussi.

ensuite, en vol, il est important que tu sache d'ou vient le vent parce que les perfo du planeur sont differentes.Surtout avec le LS1 qui est un planeur tres performant petit temps mais pas lourd d'ou le terme bouchon en plastique (bouchon dans l'eau , il va au gre du courant..)

Le vent pour un aeronef c'est comme le courant pour un bateau. Les memes effets

Pour la petite histoire:

Il ne suffisait pas , au debut du siecle dernier , d'inventer des avions...encore fallait il savoir les piloter!
l'invention du pilotage est aussi important que l'invention de l'avion. Ca, les pionniers ne l'avait pas integré.
Il est certain que certains proto qui n'ont jamais reussi à decoller aurait pu voler si le type qui le conduisait savait piloter:

- decoller face au vent et non vent dans le cul (observation des oiseaux)

- acquerir de la vitesse avant de decoller (observation du decollage des cygnes sur l'eau. Impressionnant dailleurs. On dirait un gros cargo russe decollant d'une piste africaine)

C'est Bleriot qui le premier a conceptualisé le pilotage. Une ecole a ete crée a coté de Mourmelon le Grand, d'ou la passion de Guillaumet, fil de paysan qui habitait à Bouy juste à coté (Guillaumet: ce que j'ai fait je vous le jure, aucune bete ne l'aurait fait..vous vous rappelez! )

Apres la decouverte des regles du pilotage, ca a été beaucoup mieux!

decollage des cygnes sur l'eau
ha non , ce que je prefere c'est
yaya au decollage :

yaya a écrit:

Il ne suffisait pas , au debut du siecle dernier , d'inventer des avions...encore fallait il savoir les piloter!
l'invention du pilotage est aussi important que l'invention de l'avion. Ca, les pionniers ne l'avait pas integré.
Il est certain que certains proto qui n'ont jamais reussi à decoller aurait pu voler si le type qui le conduisait savait piloter:

C'est drôle, dans le "science et vie junior" de mon gamin, je lisais la semaine dernière l'histoire des frères Wright, ils ont découvert la même chose avec leur premier avion qui en fait était un planeur, qu'ils ont motorisé ensuite pour en faire un avion.

Heu...merci palmito pour cette comparaison....
Je te revaudrais ça, pas de soucis. t'inquietes...

pinocio a écrit:

yaya a écrit:

Il ne suffisait pas , au debut du siecle dernier , d'inventer des avions...encore fallait il savoir les piloter!
l'invention du pilotage est aussi important que l'invention de l'avion. Ca, les pionniers ne l'avait pas integré.
Il est certain que certains proto qui n'ont jamais reussi à decoller aurait pu voler si le type qui le conduisait savait piloter:

C'est drôle, dans le "science et vie junior" de mon gamin, je lisais la semaine dernière l'histoire des frères Wright, ils ont découvert la même chose avec leur premier avion qui en fait était un planeur, qu'ils ont motorisé ensuite pour en faire un avion.

Moi pas compris la phrase a pinocio !

yaya a écrit:

pinocio a écrit:

yaya a écrit:

Il ne suffisait pas , au debut du siecle dernier , d'inventer des avions...encore fallait il savoir les piloter!
l'invention du pilotage est aussi important que l'invention de l'avion. Ca, les pionniers ne l'avait pas integré.
Il est certain que certains proto qui n'ont jamais reussi à decoller aurait pu voler si le type qui le conduisait savait piloter:

C'est drôle, dans le "science et vie junior" de mon gamin, je lisais la semaine dernière l'histoire des frères Wright, ils ont découvert la même chose avec leur premier avion qui en fait était un planeur, qu'ils ont motorisé ensuite pour en faire un avion.

Moi pas compris la phrase a pinocio !

Ben pourtant
Je résume: dans ce que tu écris, je souligne ta remarque qui concerne le fait que les pionniers de l'aviation n'avaient pas intégré le fait que pour voler, il fallait pouvoir diriger l'avion, ce que les frères Wright on découvert et inventé à la fin du 19° siècle.
Sur leur prototype d'avion( bi plan) ils ont fait en premier des essais de vol et ont compris ensuite comment le diriger avec deux gouvernes verticale et une horizontale placée devant les ailes.
Ils ont motorisé le tout ensuite.

Ah yes!
Mais la tu me parle de l'invention des plans mobiles qui permettent de diriger l'avion.

Moi je mettais l'accent sur le fait de comprendre les parametres à respecter pour pouvoir piloter un avion.

Apprendre à piloter comme apprendre à conduire un velo

yaya c'est a toi le planeur
il faut quoi pour monter la dedans

mccain a écrit:yaya c'est a toi le planeur
il faut quoi pour monter la dedans

c'est un planeur qui appartient à un club. Mais il existe des proprietaires de planeur.
Pour faire un tour, il faut juste y aller!

pour piloter, il faut apprendre à le faire avec un instructeur en DC (environ 30 à 40 heures),puis passer une epreuve theorique (le code) et une epreuve pratique en vol.

Tu obtiens ainsi un brevet de pilote planeur, que tu as à vie.

Ensuite pour voler, tu dois avoir une licence de vol, une sorte d'autorisation annuelle ou 2 ans si moins de 45 ans. Cette licence certifie que tu peux a toujours les competences pour voler et que medicalement parlant ca peux aller.

ensuite tu continue de te former sur le vol longue distance, vol montagne, voltige, compet. (si tu as envie, rien d'obligatoire)

Inscription à un club et roule ma poule.

A chalons tres bon club avec de belles machines ambiance sympa
La presence d'un treuil (perrein) est un plus pour faire de l'école car les decollages sont moins cher que le remorquage avion.

Par contre, le vol a voile est un bouffe temps terrible.
Au terrain, il n'y a que des celibataires et des divorcés. les retraités aussi (j'oubliais)

Si tu en a marre de ta femme , tu chasses et tu fait du planeur!

yaya a écrit:

mccain a écrit:yaya c'est a toi le planeur
il faut quoi pour monter la dedans

c'est un planeur qui appartient à un club. Mais il existe des proprietaires de planeur.
Pour faire un tour, il faut juste y aller!

pour piloter, il faut apprendre à le faire avec un instructeur en DC (environ 30 à 40 heures),puis passer une epreuve theorique (le code) et une epreuve pratique en vol.

Tu obtiens ainsi un brevet de pilote planeur, que tu as à vie.

Ensuite pour voler, tu dois avoir une licence de vol, une sorte d'autorisation annuelle ou 2 ans si moins de 45 ans. Cette licence certifie que tu peux a toujours les competences pour voler et que medicalement parlant ca peux aller.

ensuite tu continue de te former sur le vol longue distance, vol montagne, voltige, compet. (si tu as envie, rien d'obligatoire)

Inscription à un club et roule ma poule.

A chalons tres bon club avec de belles machines ambiance sympa
La presence d'un treuil (perrein) est un plus pour faire de l'école car les decollages sont moins cher que le remorquage avion.

Par contre, le vol a voile est un bouffe temps terrible.
Au terrain, il n'y a que des celibataires et des divorcés. les retraités aussi (j'oubliais)

Si tu en a marre de ta femme , tu chasses et tu fait du planeur!

yaya a écrit:Si tu en a marre de ta femme , tu chasses et tu fait du planeur!

Tu veux dire que ça a marché pour toi ? (la chasse pour le fusil, et le planeur pour abandonner le corps dans le lac du Der...)

moi ce que je trouve très gracieux c est l acrobatie avec des planeurs beaucoup moins brusque et avec plus d ampleur qu avec un avion

pour un peu, ta passion serait communicative...
(l'ulm me tente bien, mais l'age et la patience n'y sont pas...)
si j'ose, bientôt un tour de "Stamp" pour moi un avion mythique

salicapi a écrit:pour un peu, ta passion serait communicative...
(l'ulm me tente bien, mais l'age et la patience n'y sont pas...)
si j'ose, bientôt un tour de "Stamp" pour moi un avion mythique

a oui? toi aussi tu veux acheter un fusil et aller piloter ?

serieusement, il n'y a pas vraiment d'age, juste l'envie et un petit budget tout de meme
pour l'ulm le cursus est le meme que pour le planeur et l'aviation legere