Les jeux vidéo violents : un problème de santé publique ?

Une étude, menée par des chercheurs de l’université de Grenoble sur les amateurs de jeux vidéo, pointe les conduites agressives qui augmentent avec le temps.

C’est le genre d’étude scientifique que les amateurs de jeux vidéo balaient d’un revers de manette, lançant au passage un « N’importe quoi ! Je n’ai jamais eu envie de tuer quelqu’un à la fin d’une partie ! ».

N’empêche, les résultats de la dernière étude, menée par le Laboratoire interuniversitaire de psychologie (Lip) de l’université Pierre-Mendès France (UPMF) de Grenoble, en collaboration avec les universités de l’Etat de l’Ohio (Etats-Unis) et de Hohenheim (Allemagne), et bientôt publiés dans la revue américaine Journal of experimental social psychology, sont formels : jouer à un jeu vidéo violent augmente les conduites agressives. Et pas seulement sur le moment, comme cela avait déjà été prouvé lors de travaux réalisés l’an passé par ce même laboratoire. Mais également sur le long terme. De quoi donner tout de même quelques frissons… « Peut-être que cette étude fera enfin prendre conscience du risque encouru. »

« Nous venons d’ajouter la dernière pièce de puzzle qui manquait à la littérature scientifique », expliquent Laurent Bègue (*), le directeur du laboratoire, et son collègue Youssef Hasan. Pour ce doctorant, qui présentera d’ailleurs sa thèse sur le sujet dans moins d’un mois, « on ne peut plus désormais ignorer les effets cumulatifs et durables des jeux vidéo violents. Cette étude montre clairement que, plus le temps passe, plus les comportements agressifs augmentent chez les sujets qui jouent 20 minutes quotidiennement à des jeux de type Call of duty 4, Condemned 2 ou The Club ».

Au troisième jour, l’écart avec un « cobaye » jouant à un jeu neutre (mais avec des niveaux d’excitation et des difficultés comparables) est même de l’ordre de 30 à 35 % ! Avoir ce type de passe-temps de manière répétée favoriserait donc l’émergence de micro-violences et de pensées hostiles.

Un « problème de santé publique »
« Il n’est pas question de dire que des jeux vidéo violents peuvent transformer quelqu’un en assassin et qu’ils sont la cause n°1 des agressions sociales », insiste Laurent Bègue, mais de démontrer l’importance que peut avoir ce facteur environnemental. « Alors qu’aux Etats-Unis, l’Académie de pédiatrie et les Associations de psychiatrie et de psychologie ont déjà tiré la sonnette d’alarme en dénonçant l’effet agressogène des jeux vidéo, il ne se passe pas grand-chose en France. Peut-être que cette étude fera enfin prendre conscience du risque encouru. »

Pour ce chercheur, il va pourtant bien falloir se pencher sur « ce problème de santé publique : contrairement aux idées reçues, les personnes dites fragiles ne sont pas les seules influençables. Quand les professeurs s’étonnent d’avoir face à eux des élèves hyperactifs, cela pose question. Il ne s’agit pas, bien évidemment, d’interdire ces jeux, mais il ne faut pas oublier que cette pratique n’est pas inoffensive. Pour les plus jeunes, aux parents d’être vigilants et de limiter le temps passé sur les consoles. Une minute de jeu violent en moins, c’est toujours ça de pris ! ».

Source : France Monde

david24 a écrit:j'en pense que les jeux vidéos d'une manière générale ne sont déjà pas très bons, ou a une utilisation vraiment modérée, pour ce qui est des jeux violents, c'est a nous parents de surveiller et modérer
je ne suis pas concerné puisqu'il n'y a pas de console a la maison, mes plus grandes ont une wi chez leur mère, mais y jouent très peu et ça se imite au golf ou au bowling...

Cam's a écrit:Perso je suis pas fan des jeux vidéos, e encore moins de certains où le seul but et de tuer tu ce qui bouge!
Car j'ai vu ce que cela peut donner...

Il faut faire attention à ne pas devenir "addict" et surtout garder un certain réseaux social réel.

Cam's a écrit:Non pour moi quand la caractère change je trouve ça dangereux!

Il y a "addict" où dans ce cas là il existe un réel problème cr des fois il a une déconnexion avec le monde réelle et il y a passionné! ce n'est pas pareil...

Je suis d'accord que es parents ont un rôle, mais au bout d'un moment le jeun en question est également responsable, c'est trop facile de tout rejeter sur les parent.

Béret vert a écrit:Quand j'étais petit je jouais beaucoup aux soldats, aux cow-boys et aux indiens... et je suis doux comme un agneau.

Le Mecreant a écrit:

Béret vert a écrit:Quand j'étais petit je jouais beaucoup aux soldats, aux cow-boys et aux indiens... et je suis doux comme un agneau.

Oui un agneau avec un beret vert !
Ca va peter mon colonel !

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