l,ile de jersey !!

par **hermine 22** Lun 31 Jan - 20:13

n'a pas toujours été un paradis fiscal !!
entre 1946 et 1965 plus de 2000 bretons s'exilait chaque saison pour effectuer les campagnes d'arrachage de pdt
rien que dans un petit villages voisin prés de 30 personnes abandonnait a leurs epouses leurs petites ferme
pour essayer d'ameliorer un ordinaire miséreux !
le syndicat agricole de jersey venait sur place recruté une maind'oeuvre réputée pour sa ténacité au travail !!
apres une traversée assez rapide par groupe de 700 saisonniers a bord du titanic (c'était son nom )nos vaillants gaillards était dés le lendemain de l'aurore a la tombée de la nuit a pied d'oeuvre !
par groupe de 7 sans relache ils mettait a mal les champs de pdt qui partait vers l'angleterre
ils ne fallait pas de fainéant dans le groupe ,car la renumeration etait global et si le patron apercevait un tire au flanc ,ils n'en payait que six !!!
en regle general les saisonniers se munissait avant de partir de lard salé et s'en contentait pendant un mois !!seul la soupe était fournie sur place
en fait le taux de change était souvent favorable mais pouvait varier du simple au triple ,il est meme arrivé a des spéculateurs né avant l'heure de doubler leur salaire en ne faisant le change que la saison suivante .
a la fin de la saison certains restait pour les fleurs ,les autres se retrouvait en moisson dans divers regions de france ,pour finir par les campagnes de betterave.
en fait ces gens la fuyait des conditions miséreuses ,les familles etait nombreuses et les assiettes rarement pleine
une époque pas si éloignée , car je tiens cela de mémoire vivante ,et avec l'aide d'un journaliste qui m'avait sollicité pour lui trouver un des derniers témoins nous avons eu connaissance de chose qu'il aurait été dommage que le temps efface
je suis certains que dans vos regions des témoignage du meme accabit doivent aussi pouvoir etre encore récuperé
cet période que certains ont le culot d'appeler le bon vieux temps ,ne connaissait pas les nitrates ,les pesticides mais le mot faim était encore sur beaucoup de lèvre