NON au parc national de la basse vallée du doubs

Mobiliser vous contre le parc national ! un sondage est paru dans la voix du jura sur internet à vous de voter le plus rapidement possible !! ce sondage se trouve dans un petit encart sous la photo de Jean Amadoux ! soyez nombreux MERCI !!!!

trottinette71 a écrit:Mobiliser vous contre le parc national ! un sondage est paru dans la voix du jura sur internet à vous de voter le plus rapidement possible !! ce sondage se trouve dans un petit encart sous la photo de Jean Amadoux ! soyez nombreux MERCI !!!!

Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus?
Quels sont les autres sites concernés?
Merci

j'ai mis un article il y a qq tps dans la mm rubrique tu devrais le retrouver et tu en saura sun peu plus bien que nous même on ne sait que tres peu de choses sur le sujet ...

Suite au grenelle de l'environnement des nouveaux parcs nationaux doivent être créés dont un en zone humide.

Dans les 3 projets il y a celui de la basse vallée du Doubs, 70000 hectares en parc national sur 3 départements: Doubs, Jura et Saône et loire.
Le département du Jura est le plus touché par ce parc puisqu'il représente les 2/3 de la superficie.
Ce sont les meilleures terres du département qui sont touchées, des réseaux d'irrigation enterrée prêts à mettre en route dans le Jura.
Sur ces terres il se fait toutes les cultures, des betteraves sucrières avant la fermeture de la sucrerie d'Aiserey, des légumes de plein champ depuis 1993 avec l'arrivée de la conserverie Daucy à Ciel.
Ce projet imposé recueille un avis négatif de toute la population agricole, les élus pour la plupart sont opposés.

Quelques liens à lire:
http://www.juragricole.com/news/fullstory.php/aid/11327/Parc_national_de_zone_humide.html
http://www.juragricole.com/cp/82/presentation%20demarche%20parc.pdf

t'es d'ou ... dans la plaine du jura ? on doit etre voisin ...

Plus d' infos ,3 régions en France et aussi une chez moi



http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/PNZH.pdf

Bonjour,

un sondage encore actif quelques jours pour voter pour ou contre ce parc dans la voix du jura :

http://www.voixdujura.fr/

82 % contre ! à cet instant

Phil

Pilou71 a écrit:Bonjour,

un sondage encore actif quelques jours pour voter pour ou contre ce parc dans la voix du jura :

http://www.voixdujura.fr/

82 % contre ! à cet instant

Phil

merci pour le lien Pilou71

Ca y est je viens recevoir "l'invitation" pour la réunion d'information pour la partie dans le dpt du Doubs.
5 communes concernées seulement et a priori je suis touché puisque sont conviés les agriculteurs des communes concernées.
Putain !
Je ne suis pas insensible au sons des sirènes de la Bio en temps normal (ce serait meme un objectif in fine de mes démarches en SDSC/SCV), mais amené comme ça, je vais me battre contre !
De toutes façons ici les instances religieuses (chambre et compagnie) sont pour, ils sont FD mais vont jusqu'à promouvoir les AMAP de la conf.

(au passage c est bien ici, on a le droit de tout dire, hommage à MECALAC d'agricool)

nous on a la chance que la chambre soit contre le projet ... mais ca servira surement à rien...
tu nous tiens au courant stp de la suite des évènements dans le doubs. merci

trottinette71 a écrit:nous on a la chance que la chambre soit contre le projet ... mais ca servira surement à rien...
tu nous tiens au courant stp de la suite des évènements dans le doubs. merci

Pas de soucis, au moins je me sens moins seul ...

vsj a écrit:Ca y est je viens recevoir "l'invitation" pour la réunion d'information pour la partie dans le dpt du Doubs.
5 communes concernées seulement et a priori je suis touché puisque sont conviés les agriculteurs des communes concernées.
Putain !
Je ne suis pas insensible au sons des sirènes de la Bio en temps normal (ce serait meme un objectif in fine de mes démarches en SDSC/SCV), mais amené comme ça, je vais me battre contre !
De toutes façons ici les instances religieuses (chambre et compagnie) sont pour, ils sont FD mais vont jusqu'à promouvoir les AMAP de la conf.

(au passage c est bien ici, on a le droit de tout dire, hommage à MECALAC d'agricool)

tu es d'ou dans le doubs ??vsj

a coté de saint vit

c'est dans quel coin moi j'allais a chaffois et tout ces alentours

NKM lance un appel à candidature pour un parc national de zone humide, est-ce que l'opposition est trop forte dans les 3 projets actuels ?

Appel à candidature pour la création d'un parc national zone humide
ecolorama - Collectivite-publique - 04/02/2011
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Tourbières, marais ou estuaires, les zones humides représentent 3% du territoire français mais, dotées de mille vertus environnementales, elles vont enfin avoir leur parc national qui commencera à être sélectionné mi-2011, a annoncé mercredi la ministre de l'Ecologie.

Au cours du 2ème semestre 2011, le ministère lancera un appel à candidature pour trouver le territoire adéquat qui devra comporter "un coeur significatif de plus de 10.000 ha" de milieux humides "identifiés pour leur richesse biologique exceptionnelle".

L'ambition est de mettre en place fin 2011 le groupement d'interêt public (GIP) chargé de réaliser les études sur le site retenu, précise le cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet dans un communiqué de presse.

Il s'agira d'un des trois parcs nationaux prévus par le Grenelle de l'Environnement. Le parc national terrestre et marin méditerranéen devrait être situé dans les Calanques, à l'est de Marseille, et le parc national de feuillus de plaine "Entre Champagne et Bourgogne".

Il s'agit d'écosystèmes peu représentés dans les neuf parcs nationaux existants en France (dont trois en outre-Mer), l'un des outils de protection les plus forts du patrimoine naturel.

En octobre 2010, l'ex-secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Chantal Jouanno, avait annoncé que "trois grands sites potentiels" étaient étudiés pour le parc de zone humide: le marais de Brouage, une partie de la vallée de l'Allier et une partie de la vallée du Doubs.

"Les zones humides et les services qu'elles rendent au quotidien méritent d'être mieux connus du grand public", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet, à l'occasion de la journée mondiale des zones humides, selon le communiqué.

Espaces de transition entre la terre et l'eau, ces espaces constituent d'importants réservoirs de biodiversité: 50% des oiseaux et 30% des espèces végétales remarquables et menacées en dépendent.

"Véritables éponges, elles diminuent les risques d'inondation en périodes de fortes pluies et permettent d'alimenter les cours d'eau en période de sécheresse. Stations d'épuration naturelles, elles filtrent les polluants contenus dans les eaux de ruissellement et améliorent la qualité de nos cours d'eau", a encore expliqué "NKM".

Les zones humides boisées sont également des sites de stockage de carbone.

De la baie du Mont-Saint-Michel à celle de la Somme en passant par le lagon de Moorea et le lac du Bourget, 36 sites en France bénéficient du label international Ramsar, convention ratifiée en 1971 visant à enrayer la disparition des zones humides d'importance internationale.

Près de 67% des zones humides internationales ont disparu depuis le début du XXe siècle dont la moitié sur la période 1960-1990, rappelle le ministère, qui souligne que "le constat est similaire à l'échelle nationale".
Source GoodPlanet.org

Réunion "d'information" ce soir sur mon secteur

sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, mais c'est devenue une grande mode écolos:bobos de 'monter' des parcs tout azimuts un peu partout....en Ile de France ils veulent passer en parc la foret de Fontainebleau, qu'elle soit protégée car avec 10 millions de visiteurs annuels je veux bien, mais pensent on aux très nombreux acteurs qui vivent de cette foret et ce qui en découles??? non comme d'hab, je parles même pas des agriculteurs qui ont des terres en lisière de cette foret, eux c'est direct tu la boucle....


pour en revenir a ce topic, je vais de ce pas signer cette pétition si encore dispo contre ce projet de parc du jura.

chantal jouanno !!
ah la la ,ces parisiens
elle avait déclaré avoir toutes les peines du monde a parcourir la campagne !!
et ca cause zone humide !!c'est vraiment prendre les ruraux pour des moins que rien

chantal jouanno pour ceux qui connaissent pas

notez au passage les prénoms donnés a ses mouflets...pas une sinécure pour eux plus tard

paskal a écrit:chantal jouanno pour ceux qui connaissent pas

notez au passage les prénoms donnés a ses mouflets...pas une sinécure pour eux plus tard

c'est du haut vol comme prenom ,ca n'a rien de bzh en tout cas !!

ni normand, dire qu'elle est native de Vernon

La plus fervente partisane du parc est déçue, le parc ne se fera pas.

http://www.daniellebrulebois.fr/article-parc-zone-humide-la-chasse-aux-sorcieres-66290446.html

attention , ne crier victoire trop vite .

ttp://www.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=20834

Réunion a l initiative de la Chambre d'agriculture, avec très peu d informations. Guere plus que ce que nous savions déjà, si ce n'est le plan du secteur au 25 000éme, sans donner les enjeux.
Bonne nouvelle, les élus et les représentants syndicaux ont l'air sincerement opposés, contrairement à ce que j ai pu laisser entendre et nous invitent à se regrouper dans l association qui est en train de se monter.
Ils penchent pour un usage stratégique de cette décision pour les élections 2012 pour aller chercher les voix vertes. Notamment ségo qui pourrait l'utiliser en rateau sur le creneau écolo.
Certains ont évoqué la baie de somme dans la salle comme réelle zone interessante de parc naturel. Les élus ont répondus qu il s'agissait de compte par rapport au nombre de voix de chasseurs. J ai bien pensé à vous là haut du 80 et je rigolais tout seul

Projet de parc national zone humide : touché en janvier coulé en février



Le projet de parc national a fait naufrage dans les eaux troubles d'une campagne dogmatique et partisane.

Faux débats, propagande, manipulation d'opinion, et pressions sur les élus auront réussi à plomber le projet.

La ministre de l'écologie semble avoir reculé devant la levée de boucliers des opposants .

Du trio de finalistes dont nous faisions partie, il n'est plus question.

Pas plus que de la sélection ferme et définitive d'un des trois sites pour début 2011 remplacée cette fois par un nouvel appel à projet pour plus tard.



D'après l'attachée du ministère les démarches ne seraient pas concluantes.

Mais qui a été sérieusement consulté ?

Ni le gouvernement avec les services de l'état, ni les parlementaires qui ont voté ces textes n'ont daigné informer, expliquer et engager le débat.

Le prosélytisme au service des intérêts corporatistes a tenu lieu de consultation citoyenne.

Les lobbyies ont réussi à imposer leur point de vue, à recruter des adeptes et les citoyens n'ont pas eu la parole sur un projet dont les enjeux relèvent de l'avenir de leur territoire et de leurs enfants. Ils auraient dû avoir le droit de s' exprimer, l'enquête aurait dû être ouverte à la population la plus large possible.

Il aurait fallu prendre le temps de l'information sur des bases avérées et fondées afin que chacun puisse faire entendre sa voix en connaissance de cause.


Ceux qui ont crié le plus fort ont eu raison.



Mais la vérité c'est que les contraintes imposées par un parc sont compensées par des avantages exceptionnels. La vérité c'est que tous les parcs nationaux ont gagné en population, donc en croissance, que les infrastructures, routes et ponts sont à l'état neuf comme les bâtiments publics, que le tourisme s'est développé, que des emplois ont été créés pour les jeunes, que les communes n' ont pas de problème de budget, que les pêcheurs peuvent pêcher, que les agriculteurs continuent à cultiver , que les chasseurs continuent à chasser, les usines à fonctionner et les vaches à paître dans les prés.



La Bresse passera encore une fois à côté d'une chance unique et historique si l' on considère que l 'état n'a donné que neuf fois depuis 1963 cette distinction prestigieuse et les moyens qui vont avec.



Pour la Bresse jurassienne il s'agissait d'un authentique projet d' aménagement du territoire avec des financements inespérés.

Le label parc national était le classement le plus intéressant auquel pouvait prétendre un territoire en zone de revitalisation rurale comme le nôtre.



Comme pour le parc naturel régional que les mêmes déjà avaient refusé de peur d'être mis sous cloche nous pourrons regarder le parc national se mettre en place chez les voisins et regretter ce que nous aurons perdu.



- D'abord une protection enfin efficace et évaluée des eaux, des écosystèmes, des milieux naturels pour lesquels des sommes considérables d'argent public ont déjà été investies depuis 1992 en classements, recensements DIREN, études zones humides de la fédération de chasse à 450 000 € ou autres contrats de rivière, Natura 2000, Sdage etc..



Malgré l'importance des moyens financiers engagés la détérioration des milieux se poursuit. Et s' il fallait un jour rendre des comptes par rapport aux directives?



- Le parc aurait permis la pérennisation des activités traditionnelles et des savoir-faire locaux: artisanat, élevage, agriculture, pisciculture, industrie de la terre cuite...

Le parc aurait été l'occasion de développer sur une partie des surfaces un autre modèle d'agriculture, ancrée au territoire, avec de la valeur ajoutée, des circuits courts, des productions bio, des AOC.



La demande existe , le consommateur ne veut plus de pesticides dans son assiette,de plus en plus il veut savoir ce qu'il mange et à qui ses achats profitent.L'engouement pour les produits du terroir pourrait changer la donne.

Un Français sur deux consomme du bio et 76% de la population pense que c'est la solution d'avenir pour les problèmes environnementaux. Mais dans les rayons les légumes et fruits bio sont importés à 60%. Le parc aurait pu aider de nouvelles filières à se mettre en

place, les légumes bio par exemple, comme le fait déjà l'état pour valoriser les produits locaux sur les territoires labellisés "pôles d'excellence rurale".

De nombreux ingénieurs agronomes pensent que l'avenir c'est le retour au terroir et à la spécialisation par régions. Les terres de la vallée du Doubs présentent une valeur indiscutable et l'agriculture n'y est pas incompatible avec la protection des zones humides.



L' agriculture industrielle sous perfusion de la PAC montre de plus en plus ses limites, avec le malaise paysan auquel le Jura n'échappe pas. Les exploitations familiales disparaissent mais d'après les opposants c'est le parc qui allait être la cause de tous les maux et empêcher les jeunes de devenir agriculteurs.

Aujourd'hui il n'y a pas de parc et pourtant les jeunes ont bien du mal à s'installer.

La preuve : Dans la révision à mi parcours du contrat de plan état région 2007-2013 sur les 300 000 € prévus par le conseil général pour l'installation des jeunes agriculteurs, il a fallu revoir le programme à la baisse et ne laisser que 180 000 € disponibles pour 2011-2013, preuve que ce modèle d'agriculture a bien du mal de faire de la plcae aux jeunes.



- Le parc aurait assuré la protection et à la restauration du patimoine bâti et l'amélioration de l'habitat. Contrairement à ce qui a été affirmé les digues et les levées du Doubs n'auraient pas été supprimées pas plus que les villages n'auraient été rayés de la carte.

Les digues auraient été rénovées, entrenues dans le respect de la dynamique de l'hydrosystème du Doubs et du mode séculaire d'étalement des crues.



Encore une fois la mauvaise foi a été de mise: il n' y a pas de parc , les digues sont-elles entretenues pour autant?

Toujours dans le même contrat de plan état région 2007-2013 le conseil général avait prévu 3 495 000 € pour l'entretien des digues Doubs Loue. Le 28 janvier 2011 il était proposé de retirer

2 910 000 € sur ce plan pour non utilisation et de ne laisser que 585 000 € jusqu'en 2013. J'ai moi même insisté en commission et obtenu que 1 000 000 € restent quand même affectés à un entretien éventuel des digues et des levées.



Un parc aurait donné les moyens techniques et financiers de les surveiller et de les entretenir avec vigilance comme le faisaient localement les riverains, depuis des siècles.



Tout était bon pour dénigrer ce parc: il allait empêcher la rélisation de la LGV et des gares jurassiennes , il allait faire fermer les usines. Aujourd'hui Idéal Standard s'en va, supprime 163 emplois, la branche Sud par le Jura est bien compromise et ce n'est pas la faute au parc! Sur quel projet développement peut compter ce territoire?

Et l'aéroport? Pas besoin de parc non plus pour qu'il s'enfonce peu à peu!


Mondoterra vient d'annuler les vols de printemps pour la Tunisie dont le conseil général finance le marketing: 35 000 €.

L'accompagnement commercial de la ligne Tavaux Munich coûte 150 000 € au conseil général . Aucun passager pour le prmier vol , quatre pour le deuxième, et trois pour le prochain. On est bien loin des 10 000 passagers escomptés par la CCI du Jura et Kéolis.



Un parc national aurait pu rentabiliser un peu cette infrastructure qui coûte

595 000 € par an au département pour l'aide au fonctionnement, (sans compter les investissements comme les 1 000 000€ pour la piste en 2011) .



Le parc national n'était-il l'occasion de donner le nouvel envol tant attendu pas seulement à l'aéroport mais au département tout entier?



Le PNZH n'aura été qu'un mirage, mais un mirage riche d'enseignements.


Les opposants au parc ont réussi à faire reculer le gouvernement sur une loi votée par les parlementaires; maintenant on espère qu'ils vont se mobiliser avec autant d'énergie contre la fermeture de nos écoles rurales, de nos services publics et contre la désertification des territoires ruraux. [b][u]

Trotinette tu viens à la réunion sur le projet de parc à Chaussin le 15 fev à 19h30 ?

Cette réunion est organisée par les chambres d'agriculture, le syndicalisme et les 3 coops du secteur.

Lu dans le journal de saone et loire ce matin vendredi 11/02/2011[u]

Après des consultations houleuses, le ministère de l’Écologie a fait marche arrière dans son processus de sélection d’un site pour l’accueil d’un parc national de zones humides.

Sélectionnée. Dans un premier temps, la basse vallée du Doubs
a été retenue avec deux autres sites potentiels pour le parc. Candidatures. Finalement, le ministère de l’Écologie a annoncé la semaine dernière le lancement d’un appel à candidatures.

Un petit tour et puis s’en va. On pourrait résumer ainsi le projet de création d’un parc national en Bresse du nord, qui recule aussi vite qu’il a suscité un tollé au moment de son annonce.

En décembre, le ministère de l’Écologie avait en effet annoncé le lancement de consultations auprès des acteurs locaux (élus, agriculteurs, chasseurs…) dans trois zones qui avaient été sélectionnées pour accueillir un parc national de zones humides. Parmi ces trois sites, se trouvait la basse vallée du Doubs : aussitôt l’annonce connue, les agriculteurs, chasseurs et de nombreux élus ont annoncé leur opposition au projet, craignant des mesures restrictives pour leur activité.

Après une réunion qui a réuni plus de 500 opposants à Pierre-de-Bresse début décembre, pas une réunion syndicale, pas une réunion politique n’a eu lieu en Bresse du nord sans que le sujet ne soit mis sur la table. Et il semble bien que cette levée de boucliers a fini par payer, puisque le ministère de l’Écologie a amorcé discrètement un virage dans sa politique.

Un simple communiqué

C’est en effet par un simple communiqué que Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Écologie, a annoncé au début du mois le lancement d’un appel à candidature pour le futur parc national. Les trois sites présélectionnés sont donc abandonnés, et on repart de zéro. Ce que confirme le sous-préfet de Louhans Benjamin Alla, qui a mené les consultations. « Après avoir entendu les différents acteurs en Bresse, la préfecture a fait une synthèse qui est remontée au ministère. Au vu de ça, il a été décidé de lancer un appel à candidatures, le ministère n’a pas voulu imposer par le haut un projet. » Le communiqué précise que « les territoires candidats devront identifier des zones humides permettant la création d’un cœur significatif de plus de 10 000 ha ». Interrogée, une représentante du ministère n’a pas pu préciser quels seront ces « territoires » qui pourront être candidats. Se bornant à dire qu’un travail est actuellement conduit pour définir les modalités de l’appel à candidature, un travail qui n’aboutira pas avant le second semestre 2010… On n’entendra donc plus parler de parc pendant au moins six mois. Et vu le nombre d’opposants en Bresse, il est bien possible qu’on n’en entende plus parler du tout…

qqn a t il participé à la réunion d'hier soir à Chaussin contre le projet de parc national en basse vallée du doubs ??

Je n'arrive pas a avoir les limites présises de ce parc, existe - il un plan précis avec une liste des communes impactée?

daffy a écrit:Je n'arrive pas a avoir les limites présises de ce parc, existe - il un plan précis avec une liste des communes impactée?

tu tapes dans google: jura agricole parc national et tu cliques sur le premier de la liste ... c'est un article du jura agricole où tu trouveras la liste des communes concernées et le tracé

merci

trottinette71 a écrit:qqn a t il participé à la réunion d'hier soir à Chaussin contre le projet de parc national en basse vallée du doubs ??

C est dommage les infos ne montent pas jusque là haut. Il faudrait que les annonces de réunion passe dans "la terre de chez nous" (vous moquez pas les autres) pour nous qui sommes dans le Doubs, car je crois que ca ne passe que dans le "jura agricole"; pareil pour l'association...

Les professions agricoles, coopératives, syndicats agricoles, élus continuent de se mobiliser contre le projet de Parc national sur le secteur

Mardi soir, la salle de Chaussin (39) affichait complet pour l’assemblée générale constitutive de la nouvelle association Agathe BFC. Près de 700 personnes étaient présentes suite à l’invitation faite par Frédéric Perrot président de la FDSEA39 avec des agriculteurs actifs et retraités, les responsables d’organisations agricoles, Chambres d’agriculture des deux départements, coopératives et de nombreux élus.

L’objectif de cette association est clair : « Promouvoir un modèle de développement qui concilie les activités économiques, sociales et culturelles, la gestion de l’espace rural et de s’opposer à tout projet qui remettrait en cause l’activité ou les activités de ses membres et notamment le projet de Parc national de zones humides de la Bresse et de la Basse Vallée du Doubs ». Parmi les raisons de s’opposer à ce projet de Parc national, les responsables de l’association mettent en avant cet argument : « Un travail d’analyse important a été réalisé par le ministère de l’Écologie sur les caractéristiques écologiques du secteur concerné mais rien sur les outils économiques et sociaux, et cela sans aucune concertation avec les collectivités territoriales, le monde professionnel et associatif. »

L’objectif de cette association est donc de regrouper les forces tout en étant favorable à un développement durable logique avec préservation de l’environnement mais avec un travail cohérent et non imposé. Propos qui ont trouvé un écho plus que favorable de la part des présents lors de cette réunion.


Info. Association « Agathe BFC », Maison des Agriculteurs BP 420 Lons-le-Saunier Cedex (03.84.86.10.50)

Voici l'article paru dans le journal le progrès.
Pour ceux qui le désirent j'ai des formulaires d'adhésion à l'assoc (elle est gratuite) ainsi que des pétitions.
En MP.

trottinette71 a écrit: les responsables de l’association mettent en avant cet argument : « Un travail d’analyse important a été réalisé par le ministère de l’Écologie sur les caractéristiques écologiques du secteur concerné mais rien sur les outils économiques et sociaux, et cela sans aucune concertation avec les collectivités territoriales, le monde professionnel et associatif. »

L’objectif de cette association est donc de regrouper les forces tout en étant favorable à un développement durable logique avec préservation de l’environnement mais avec un travail cohérent et non imposé. Propos qui ont trouvé un écho plus que favorable de la part des présents lors de cette réunion.


Info. Association « Agathe BFC », Maison des Agriculteurs BP 420 Lons-le-Saunier Cedex (03.84.86.10.50)

Bravo ! voilà ce qu'on peut appeler de l'opposition constructive!
Rien ne sert de faire du rentre dedans, si il n'y a pas d'arguments à apporter pour démontrer et mettre en avant ce que l'on veut défendre.

Je soutiens haut et fort AGATHE

On a pas besoin de ce parc

t'es d'ou dans le 39 ?

bastien a écrit:Je soutiens haut et fort AGATHE

On a pas besoin de ce parc

Je ne suis pas dedans mais je me sens tout autant concerné: solidarité

Je suis entre lons et poligny

ok merci de ton soutien on en a tous besoin

bastien a écrit:Je ne suis pas dedans mais je me sens tout autant concerné: solidarité

Je suis entre lons et poligny

moi aussi je vous soutiend , mais je voudrais savoir comment , nous loin de vous pouvons nous nous faire entendre ?

car içi nous serons b...é .
dans le coin les choses vont se faire sans bruit , mais elles se feront .vous êtes ceux chez qui il y a du bruit , pour détourner l'attention , nous avons besoin de solidarité national .

Bulletin d'adhésion à l'association AGATHE BFC, contre le projet de parc national zone humide

[url]http://www.bourgognedusud.coop/Lists/Nouvelles/Attachments/6/Bulletin%20d'adh%C3%A9sion%20AGATHE%20BFC.pdf[/url]

ca marche pas le lien ...

Hayges a écrit:Bulletin d'adhésion à l'association AGATHE BFC, contre le projet de parc national zone humide

[url]http://www.bourgognedusud.coop/Lists/Nouvelles/Attachments/6/Bulletin%20d'adh%C3%A9sion%20AGATHE%20BFC.pdf[/url]

http://www.bourgognedusud.coop/Lists/Nouvelles/DispForm.aspx?ID=6

trottinette71 a écrit:http://www.bourgognedusud.coop/Lists/Nouvelles/DispForm.aspx?ID=6

Merci Trotinette d'avoir mis le bon lien, je ne suis pas doué pour les copier/coller.

Adhérez tous à l'association , c'est gratuit et faites circuler la pétition.

agriculture. Le congrès de la FDSEA s’est tenu hier à Saint-Rémy.
Pas d’agriculture parquée
Pendant plus d’une heure, les différents intervenants ont exprimé leurs points de vue sur les enjeux de l’agriculture.

Parc national, zones humides, Natura 2000, Europe, énergies nouvelles, pressions écologiques : les agriculteurs veulent trouver la place qu’ils méritent.

La table ronde qui s’est tenue autour de la thématique du projet de parc naturel de la basse vallée du Doubs fait l’unanimité : de gauche ou de droite, les élus invités par Yves Bonnot, président de la FDSEA, à prendre la parole s’opposent tous au projet. Mais cette problématique a ouvert la boîte de Pandore sur une agriculture qui se sent attaquée de toutes parts.

La dernière campagne de France nature environnement a laissé une profonde cicatrice, présentant l’agriculture comme pollueur principal.

Pour Arnaud Montebourg « l’ennemi des paysans, c’est le libéralisme. L’Union européenne est une passoire de la mondialisation. L’agriculture est devenue une valeur spéculative ». Un propos que Jean-Paul Émorine ne partageait pas : « je suis convaincu que la construction européenne doit s’inscrire dans une politique alimentaire mondiale ». Xavier Beulin, président de la FNSEA, a déclaré que « les agriculteurs ne veulent pas de dogmes mais d’une marge de manœuvre leur permettant de devenir les acteurs de leur activité », notant au passage que « chaque jour, 1 000 ha de surface agricole disparaissaient, faisant de la France le champion du monde de la consommation de foncier », à un moment où « la nourriture est une arme stratégique » pour A. Montebourg. M. Beulin a également déclaré « qu’il faut montrer au Français comment leur nourriture est fabriquée plutôt que de rester sur la défensive ».

Parc national zones humides. La ministre de l’écologie se prononce sur le sujet

Le projet de parc national de zone humide dans la basse vallée du Doubs mobilise de nombreuses personnes, habitants, acteurs du monde agricole et du monde économique, contre lui.

Les élus ont également pris position et le député Jean-Marie Sermier a interpellé la ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, sur la faisabilité du projet. Le député annonce que la ministre « confirme que de nouvelles discussions seront lancées au niveau national. » Et il nous transmet en copie la réponse de la ministre. Celle-ci rappelle que « le projet de parc national de zones humides est issu de la loi de Grenelle I. Une sélection de sites potentiels pour la création du parc a été engagée au printemps 2009, elle a visé à identifier les zones humides permettant la création d’un cœur significatif de plus de 10 000 ha, présentant un intérêt patrimonial important. » Et la ministre indique que les collectivités territoriales doivent être consultées, assurant que « les acteurs du territoire, en premier lieu desquels les élus, (doivent être) porteurs de cette démarche. Les préfets de Saône-et-Loire, du Jura et du Doubs m’ont fait part des difficultés que représenterait un tel projet sur la basse vallée du Doubs. Aussi dans l’esprit de la loi de 2006 qui renforce les collectivités territoriales dans la gouvernance des parcs nationaux, je vous confirme que le processus de désignation d’un parc national de zones humides sera relancé sur de nouvelles bases afin de s’assurer d’un consensus minimal sur le site choisi. »